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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/142

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internes. Ainsi, il n’est aucun animal, depuis la monade jusqu’à l’ourang-outang, qui n’ait de ces parties contractiles.

Voilà des faits que l’observation constate à l'égard de tous les animaux, qui ne souffrent aucune exception nulle part, et qui ne se retrouvent, ni dans les végétaux, ni dans les autres corps de la nature ils doivent donc servir à caractériser généralement les animaux.

Effectivement, ces caractères positifs nous seront utiles pour prononcer définitivement sur la nature de certains corps organisés, que les uns rapportent aux végétaux, tandis que les autres les regardent comme appartenant au règne animal [1].

On sent bien que je n’entends pas m’occuper ici des causes prochaines et mécaniques des divers mouvemens des animaux ; mouvemens qu’ils exécutent principalement dans leur locomotion, comme lors-

  1. Les plantes de la famille des tremelles, et particulièrement les oscillatoires de VAUCHER, sont dans le cas que je viens de citer, et néanmoins ce sont évidemment des végétaux. Ces corps vivans ne sont point irritables ; leurs mouvemens oscillatoires sont toujours très-lents et jamais subits ; ils sont plus ou moins apparens en raison de la température, et aucune excitation particulière ne les fait point varier. Voyez VAUCHER, Hist. des Conserves, p.163 et suiv.