Aller au contenu

Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/167

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

mencer notre examen par les animaux qui ont l’organisation la plus composée, et le terminer par ceux qui sont les plus simples à cet égard, c’est-à-dire, par les plus imparfaits.

Dans cette marche, nous devons nous occuper d’abord des animaux vertébrés ; car, ce sont ceux qui ont l’organisation la plus composée, la plus féconde en facultés, la plus rapprochée de celle de l’homme ; et, à leur égard, nous remarquerons que le plan de leur organisation, plus ou moins développé dans chacune de leurs races, et aussi plus ou moins modifié par les circonstances dans lesquelles chacune d’elles se trouve, embrasse pareillement l’organisation de l’homme qui offre le complément parfait de ce plan particulier.

En conséquence, sans entrer dans tous les détails que l’anatomie comparée a fait connaître, et qui multiplient les preuves que nous pourrions citer, nous dirons que, si l’on examine attentivement les animaux vertébrés, on est bientôt convaincu :

1.° Que, de tous les vertébrés connus, ce sont les mammifères qui tiennent de plus près à l’homme par l’organisation ; qu’ils sont même les seuls qui aient de commun avec lui la génération sexuelle vraiment vivipare ; qu’ils sont plus avancés que tous les autres dans le développement de leur plan d’organisation, et conséquemment que c’est parmi eux que se trouvent les plus parfaits des animaux ;