Aller au contenu

Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/166

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Pour nous accommoder à l’usage, procédons du plus composé vers le plus simple, et recherchons dans les faits observés, si l’ordre dont nous venons de parler existe positivement.

Faits qui concernent les animaux vertébrés et qui prouvent l’existence d’une progression dans la composition ci le perfectionnement de leur organisation.

Si l’ordre de progression que nous recherchons existe, nous devons trouver une dégradation progressive de classe en classe dans l’organisation des animaux ; puisque nous allons procéder, dans leur série, du plus composé vers le plus simple, com-

    niment du terme de perfection organique dont l’homme offre l’exemple !
    Qui ne sait que, dans l’état d’organisation où il se trouve, tout corps vivant, quel qu’il soit, est un être réellement parfait, c’est-à-dire, un être à qui il ne manque rien de ce qui lui est nécessaire ! mais, la nature ayant composé de plus en plus l’organisation animale ; et par là, étant parvenue à douer ceux des animaux qui possèdent l’organisation la plus compliquée, de facultés plus nombreuses et plus éminentes, on peut voir dans ce terme de ses efforts, une perfection dont s’éloignent graduellement les animaux qui ne l’ont pas obtenue.