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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/173

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de tout véritable squelette, ont cessé d’exister ; que par conséquent, le squelette lui-même, cette charpente osseuse et articulée, qui fait une partie importante de l’organisation de l’homme et des animaux les plus parfaits, charpente qui fournit aux muscles tant de points d’attache pour la diversité et la solidité des mouvemens, et qui donne une si grande force aux animaux sans nuire à leur souplesse ; que cette partie, dis-je, est tout-à-fait anéantie, et ne reparaîtra désormais dans aucun des animaux des classes qui vont suivre ; car, il n’est pas vrai qu’après les poissons, la peau crustacée ou plus ou moins solide de certains animaux, et les colonnes d’osselets pierreux qui soutiennent les rayons des astéries, de même que celles qui forment l’axe dans les encrines, soient des parties en rien analogues au squelette des animaux vertébrés ; qu’enfin, après les poissons, les animaux observés offrent des plans d’organisation très-différens de celui auquel appartient l’organisation même de l’homme, de celui qui admet des organes particuliers pour l’intelligence, de celui qui donne lieu à un organe spécial pour la voix, à un véritable poumon pour respirer, à un système lymphatique, à des organes sécréteurs de l’urine, etc., etc. ;

2.° Que les mollusques, qui ne se lient par aucune nuance avec les poissons connus, à moins que de nouveaux hétéropodes n’en fournissent un jour les