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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/177

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qu’une sanie presque sans couleur, à laquelle il ne convient plus de donner le nom de sang ; [1]

6.° Que les vers, qui, en descendant toujours, viennent après les insectes, mais à la suite d’un hiatus, que les épizoaires rempliront peut-être un jour, présentent, dans la composition de l’organisation, une diminution bien plus grande encore que celle observée dans les insectes et dans les animaux déjà cités ; en sorte que l’organisation des vers est beaucoup plus éloignée encore de celle à laquelle on la compare, ainsi que toutes les autres, que celle des insectes ; qu’ici, en effet, ni le cer-

  1. Il me parait que, faute d’avoir étudié et suivi les moyens de la nature, on s’est gravement trompé, relativement aux insectes, sur la cause, soit de la singularité des habitudes, soit de la vivacité des mouvemens de certains de ces animaux. Au lieu d’attribuer ces faits à une organisation plus perfectionnée des insectes, et à la nature de leur respiration, ce qui devrait s’étendre à tous les animaux de cette classe, nous ferons remarquer que de simples particularités, que nous indiquerons, sont très-suffisantes pour donner lieu à ces faits ; nous montrerons que, sans avoir des facultés d’intelligence, mais ayant des idées de perception, de la mémoire, un sentiment intérieur, et l’organisation modifiée par les habitudes, ces causes suffisent pour leur faire produire les actions que nous observons chez eux ; que ces particularités, très-diver-