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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/209

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et transmis aux nouveaux individus qui proviennent de ceux qui ont éprouvé ces changemens.

Il est impossible de rien entendre aux faits d’organisation, et surtout aux opérations de la nature à l'égard des animaux sans la connaissance de ces lois, en un mot, sans les prendre réellement en considération. En conséquence, je vais les présenter chacune successivement, avec les seuls développemens necessaires pour en faire apercevoir la réalité et la puissance.

Première loi : La vie, par ses propres forces, tend continuellement à accroître le volume de tout corps qui la possède, et à étendre les dimensions de ses parties, jusqu’à un terme qu'elle amène elle-même.

On sait que tout corps vivant ne cesse de s’accroître, depuis l’instant où la vie l’anime, jusqu’à un terme particulier de sa durée, qui est relatif à celle de chaque race. Ce corps s’accroîtrait pendant le cours entier de sa vie, si une cause assez connue ne mettait un terme a son accroissement, après le premier quart, ou environ, de sa durée.

La vie active étant constituée par les mouvemens vitaux, on doit sentir que c’est principalement dans les mouvemens des fluides propres du corps vivant,