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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/239

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les varier, les multiplier progressivement, et à la fin, les cumuler en quelque sorte dans les organisations animales les plus perfectionnées ; ce qui lui a permis de douer les différens animaux de facultés graduellement plus nombreuses et plus éminentes.

Me bornant à l’exposition de ce tableau, frappant de ressemblance avec tout ce que l’on observe, je vais passer à un autre sujet qu’il s’agit d’éclaircir et qui n’a pas moins d’importance. Je vais, effectivement, essayer de prouver que les facultés des animaux sont des phénomènes uniquement organiques, et purement physiques ; que ces phénomènes prennent leur source dans les fonctions des organes ou des systèmes d’organes qui y donnent lieu ; enfin, je montrerai que les facultés qui constituent ces phénomènes, sont dans un rapport constant avec l’état des organes qui les procurent.