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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/309

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Principaux penchans de l’homme, rapportés à leur source, donnant naissance à ses passions lorsqu'il s' y abandonne, et devant servir de base à /‘analyse à faire de tous ceux qu’on observe en lui.

L’homme, comme tous les autres êtres sensibles, jouissant d’un sentiment intérieur qui, par les émotions qu’il peut éprouver, le fait agir immédiatement et machinalement, c’est-à-dire, sans la participation de sa pensée, a aussi reçu de la nature, par cette voie, un penchant impérieux qui est la source de tous ceux auxquels on le voit, un général, assujéti. Ce sentiment interne qui l’entraîne sans qu’il s’en aperçoive, est :

Le penchant à la conservation.

Le penchant à la conservation de son être est, pour tout individu doué du sentiment de son existence, le plus puissant, le plus général et le moins susceptible de s’altérer. Or, ce penchant en produit quatre autres qui sont pareillement communs à tous les individus de l’espèce humaine, qui agissent comme lui sans discontinuité, et qui subissent le moins de changemens dans le cours de la vie. Mais, ceux-ci donnent lieu à une énorme diversité de penchans particuliers, subordonnés