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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/318

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1.° A l’amour de la vérité en toute chose, et à l’acquisition de nouvelles connaissances positives et de tout genre, afin de rectifier de plus un plus ses jugemens ;

  2.° A fuir partout et en tout les extrêmes ;

    3.° A la modération dans ses desirs, et à une sage retenue dans ses besoins non essentiels ;

   4.° A la mesure dans toutes ses actions, et à l’éloignement pour toute affectation quelconque ;

  5.° A la conservation des convenances partout ;

  6.°A l’indulgence, la tolérance, l’humanité et la bonté envers les autres ;

  7.° A l’amour du bien public et de tout ce qui est utile a ses semblables ;

  8.° Au mépris de la mollesse, et à une espèce de dureté envers lui-même, qui le soustrait à cette multitude de besoins factices qui asservissent ceux qui s’y livrent ;

    9.° A la résignation, et, s’il est possible, à l’impassibilité morale dans les souffrances, les revers les injustices, les oppressions, les pertes, etc ;

    10.° Au respect pour l’ordre, les institutions publiques, les autorités, les lois, la morale, en un mot, la religion.

La pratique de ces dix maximes caractérise la vraie philosophie, soustrait l’homme aux produits désordonnés de ses penchans, aux passions qui peuvent l’agiter, et lui donne la dignité à laquelle