Aller au contenu

Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/374

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

A cet égard, le pas le plus important a déjà été fait, lorsqu’on a reconnu l’intérêt qu’inspirent les rapports, et la nécessité de parvenir à les connaître, afin d’y assujétir toutes les parties de nos distributions.

Ainsi, nous avons senti que, pour réussir à établir une bonne distribution des animaux, sans que l’arbitraire de l’opinion en affaiblisse nulle part la solidité, il était nécessaire, avant tout, de rapprocher les animaux les uns des autres, d’après leurs rapports les mieux déterminés ; et qu’ensuite, l’on pourrait, sans inconvénient, tracer les lignes de séparation qui détachent les masses classiques, ainsi que les coupes subordonnées, utiles à établir, pourvu que les rapports ne fussent nulle part compromis par la composition et l’ordre de nos diverses coupes.

Tel est l’état des lumières acquises relativement à l’établissement de nos distributions ; mais il reste beaucoup à faire pour perfectionner nos travaux à cet égard, et pour détruire l’arbitraire qui s’est introduit dans les déterminations même de bien des rapports. Il y en a, en effet, de différentes sortes ; et comme leur valeur particulière est loin d’être égale partout, on ne saurait l’assigner avec justesse, si l’on n’admet préalablement quelques règles pour arrêter l’arbitraire dans ces déterminations.

Afin de remédier au mauvais ordre de choses qui s’est introduit dans les parties de l’art, ordre de choses qui annulle nos efforts en faisant sans cesse varier