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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/38

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celles de dire que certains organes sont confondus dans la substance irritable et sensible des animaux, afin d’expliquer pourquoi ces organes ne se retrouvent plus dans les plus imparfaits, lorsqu’on a besoin de supposer qu’ils y existent encore et qu’ils y exécutent leurs fonctions.

Ici, je devrais éclaircir toutes ces considérations, montrer l’inconvenance des préceptes admis, et prouver qu’à l’égard de ceux que nous voulons leur substituer, il ne s’agit point d’hypothèses nouvelles, mais de vérités claires, évidentes, sur lesquelles les observations ne peuvent autoriser le moindre doute lorsqu’on voudra les examiner.

Cependant, il importe avant tout de poser les principes fondamentaux suivans, afin d’empêcher tout arbitraire dans les conséquences que les faits connus permettent de tirer.


Principes fondamentaux.

1.er Principe : Tout fait ou phénomène que l’observation peut faire connaître, est essentiellement physique, et ne doit son existence ou sa production qu’à des corps, ou qu’à des relations entre des corps.

2.e Principe : Tout mouvement ou changement, toute force agissante, et tout effet quelconque, observés dans un corps, tiennent nécessairement