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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/381

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ne se recherche que dans des particularités de la forme ou des parties externes des individus.

Deuxième sorte de rapports généraux : C’est celle qui embrasse les rapports entre des masses d’animaux différens, comparées entr’elles. On peut la nommer rapport de masses.

Pour juger cette sorte de rapports, on ne s’occupe plus essentiellement des particularités de la forme générale, ni de celles des parties externes, mais, seulement ou presqu’uniquement, de l’organisation intérieure, considérée dans toutes ses parties. C’est elle principalement qui doit fournir les différences qui peuvent distinguer les masses.

Cette deuxième sorte de rapports est inférieure d’un ou plusieurs degrés à la première, dans la quantité de ressemblance entre les objets comparés. C’est elle qui sert à former des familles, en rapprochant des genres les uns des autres ; à instituer des ordres ou des sections d’ordre, en réunissant plusieurs familles ; enfin, à déterminer les coupes classiques qui doivent partager la série générale.

Les rapports dont il est question ne peuvent être employés à la détermination du rang des masses dans la série ; mais seulement à former des rapprochemens divers pour établir et distinguer ces masses.

De la considération de ces rapports, ou doit déduire les deux principes suivans :

Premier principe : Les rappors généraux de la