Aller au contenu

Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/382

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

deuxième sorte n’exigent point une ressemblance parfaite dans l’organisation intérieure des animaux comparés ; ils exigent seulement que les masses rapprochées, se ressemblent plus entr’elles, sous ce point de vue, qu’elles ne le pourraient avec aucune autre.

Deuxième principe : Plus les masses comparées sont grandes ou générales, plus l’organisation intérieure des animaux, dans ces masses, peut offrir de différence.

Ainsi, les familles présentent moins de différence dans l’organisation intérieure des animaux qui les constituent, que n’en offrent les ordres et surtout les classes.

Troisième sorte de rapports généraux : On peut l’appeler rapport de rang, parce qu’elle sert à la détermination des rangs dans la série, et qu’en partant d’un point fixe de comparaison, elle montre, effectivement, entre les objets comparés, un rapport, grand ou petit, dans la composition et le perfectionnement de l’organisation.

En effet, on l’obtient en comparant une organisation quelconque, prise dans l’ensemble de ses parties, à une autre organisation donnée, qui est présentée comme point de départ ou point de comparaison. L’on détermine alors, par la ressemblance plus ou moins grande qui se trouve entre les deux organisations comparées, combien celle que l’on