Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/487

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et une autre pour les acéphales ; mais je pense même qu’il convient de séparer des mollusques les céphalopodes, à cause des traits particuliers de leur forme et de leur organisation. Les céphalopodes termineraient donc la série des animaux inarticulés, laissant à l’écart les hétéropodes qui sont encore trop peu connus.

Voilà tout ce que j’aperçois à l’égard de l’ordre de production des animaux sans vertèbres.

Maintenant, comment lier ces animaux aux vertébrés par une véritable transition ? Certes cette transition n’est pas encore connue. J’ai soupçonné que les hétéropodes pourraient un jour l’offrir, si nous parvenions à en connaître d’autres que je suppose exister.

Ces problèmes sans doute resteront encore longtemps sans solution ; mais déjà nous pouvons penser que, dans sa production des différens animaux, la nature n’a pas exécuté une série unique et simple.

Quelque grandes que soient ces difficultés, tenant à quantité d’observations qui nous manquent encore, et quelles que soient les irrégularités inévitables de notre série simple, les considérations qui peuvent naître de ces objets n’intéressent nullement le principe de la production successive des différens animaux.

En effet, ce principe consiste en ce qu’après les