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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/486

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sont antennifères et hexapodes, soit aux crustacés. On voit là deux branches dont la source se perd dans une espèce d’hiatus.

D’une part, les podures, les forbicines, et ensuite les miriapodes paraissent conduire aux cloportides, caprellines, etc., et offrir l’origine des crustacés, dans la série desquels les entomostracés forment un petit rameau latéral.

De l’autre part, les parasites hexapodes, tels que les poux et les ricins, semblent mener aux picnogonides et aux acaridies, ensuite aux phalangides, aux scorpionides, enfin, aux arachnides fileuses. Cette série alors n’a plus de suite, et nous parait constituer un rameau latéral, dont la source avoisine celle des crustacés, sans offrir avec ceux-ci un point de réunion connu, ni même avec les insectes.

Enfin, les crustacés conduisent aux cirrhipèdes par d’assez grands rapports, mais sans transition véritable. C’est là que se termine la série des animaux articulés, et qui ne commencent à l’être constamment que lorsque le système nerveux est assez avancé pour offrir un cordon médullaire ganglionné dans sa longueur.

Relativement à l’autre série, elle paraît très-naturelle, moins rameuse et n’embrasse aucun animal muni de parties articulées. Je crois qu’elle doit être divisée en un plus grand nombre de coupes classiques ; car non-seulement il en faut une pour les ascidiens,