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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/58

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CHAPITRE PREMIER.

Des corps inorganiques, soit solides ou concrets, soit fluides, en qui le phénomène de la vie ne saurait se produire, et des caractères essentiels de ces corps


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AVANT de rechercher ce que sont positivement, soit les animaux, soit les végétaux, il importe de connaître ce que sont, de leur côté, les corps qui ne sauraient jouir de la vie, et de fixer nos idées sur l’organe, l’état et la nature de ces corps incapables de vivre. Alors, les comparant avec ceux en qui le phénomène de la vie peut se produire, les caractères qui indiquent la limite qui sépare ces deux sortes de corps, pourront être mis en évidence, s’ils existent.

Mon dessein n’est assurément pas de considérer ici aucun des corps inorganiques en particulier, ni d’entrer dans le moindre détail sur l’étude déjà fort avancée de ces corps ; mais comme nous devons tâcher de nous former une idée juste et claire de l’animal, nous efforcer de le connaître sous tous ses rapports, et que l’animal est essentiellement un corps