différens animaux à l’état où nous les voyons actuellement.
Je ne me bornai point à développer, dans cet ouvrage, les conditions essentielles à l’existence de la vie dans les organisations les plus simples, ainsi que les causes qui ont donné lieu à la composition croissante de l’organisation animale, depuis les animaux les plus imparfaits jusqu’aux plus parfaits d’entr’eux ; mais croyant apercevoir la possibilité de reconnoître les causes physiques du sentiment, dont tant d’animaux jouissent, je ne balançai point à m’en occuper.
En effet, persuadé qu’aucune matière quelconque ne peut avoir en propre la faculté de sentir, et concevant que le sentiment lui-même n’est qu’un phénomène résultant des fonctions d’un système d’organes capable de le produire, je recherchai quel pouvoit être le mécanisme organique qui peut donner lieu à cet admirable phénomène, et je crois l’avoir saisi.
En rassemblant les observations les plus