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Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/142

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112 distribution et classification.  

il suit de là que si l’une des extrémités de l’ordre présente les corps vivans les plus parfaits, ceux dont l’organisation est la plus composée, l’autre extrémité du même ordre devra nécessairement offrir les corps vivans les plus imparfaits, c’est-à-dire, ceux dont l’organisation est la plus simple.

Dans la disposition générale des végétaux connus, selon la méthode naturelle, c’est-à-dire, d’après la considération des rapports, on ne connoît encore, d’une manière solide, que l’une des extrémités de l’ordre, et l’on sait que la cryptogamie doit se trouver à cette extrémité. Si l’autre extrémité n’est pas déterminée avec la même certitude, cela vient de ce que nos connoissances de l’organisation des végétaux sont beaucoup moins avancées que celles que nous avons sur l’organisation d’un grand nombre d’animaux connus. Il en résulte qu’à l’égard des végétaux, nous n’avons pas encore de guide certain pour fixer les rapports entre les grandes masses, comme nous en avons pour reconnoître ceux qui se trouvent entre les genres, et pour former les familles.

La même difficulté ne s’étant pas rencontrée à l’égard des animaux, les deux extrémités de leur série générale sont fixées d’une manière définitive ; car tant que l’on fera quelque cas de la méthode naturelle, et, par conséquent, de la