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dégradation de l’organisation

constances particulières qui agissent chacune différemment sur les animaux qui les habitent. Or, à degré égal de composition d’organisation, les races d’animaux qui se sont trouvées exposées dans chacune de ces circonstances, en ont subi les influences particulières, et en ont été diversifiées.

Ensuite, après avoir produit les animaux aquatiques de tous les rangs, et les avoir singulièrement variés, à l’aide des différentes circonstances que les eaux peuvent offrir, ceux qu’elle a amenés peu à peu à vivre dans l’air, d’abord sur le bord des eaux, ensuite sur toutes les parties sèches du globe, se sont trouvés, avec le temps, dans des circonstances si différentes des premiers, et qui ont si fortement influé sur leurs habitudes et sur leurs organes, que la gradation régulière qu’ils devroient offrir dans la composition de leur organisation, en a été singulièrement altérée ; en sorte qu’elle n’est presque point reconnoissable en beaucoup d’endroits.

Ces considérations que j’ai long-temps examinées, et que j’établirai sur des preuves positives, me donnent lieu de présenter le principe zoologique suivant, dont le fondement me paroît à l’abri de toute contestation.


La progression dans la composition de l’or-