a acquis une longueur considérable et disproportionnée à sa grosseur. Or, des pattes allongées eussent été nuisibles à leur besoin de ramper et de se cacher, et des pattes très-courtes, ne pouvant être qu’au nombre de quatre, puisque ce sont des animaux vertébrés, eussent été incapables de mouvoir leur corps. Ainsi les habitudes de ces animaux ont fait disparoître leurs pattes, et néanmoins les batraciens, qui en ont, offrent une organisation plus dégradée, et sont plus voisins des poissons.
Les preuves de l’importante considération que j’expose seront établies sur des faits positifs ; conséquemment, elles seront toujours à l’abri des contestations qu’on voudroit en vain leur opposer.
EN suivant le cours de cette dégradation soutenue dans l’ensemble de l’organisation, et dans la diminution du nombre des facultés animales, on voit que les poissons doivent être nécessairement placés au quatrième rang, c’est-à-dire, après les reptiles. Ils ont, en effet, une organisation moins avancée encore vers son perfec-