Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/187

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
157
de la chaîne animale.

les ouïes, c’est-à-dire, par les trous qui sont ouverts aux deux côtés du cou.

Or, remarquez que voilà la dernière fois que le fluide respiré entrera par la bouche de l’animal, pour parvenir à l’organe de la respiration.

Ces animaux, ainsi que ceux des rangs postérieurs, n’ont ni trachée-artère, ni larynx, ni voix véritable (même ceux qu’on nomme grondeurs), ni paupières sur les yeux, etc. Voilà des organes et des facultés ici perdus, et qu’on ne retrouve plus dans le reste du règne animal.

Cependant les poissons font encore partie de la coupe des animaux vertébrés ; mais ils en sont les derniers, et ils terminent le cinquième degré d’organisation, étant, avec les reptiles, les seuls animaux qui aient :

― Une colonne vertébrale ;
― Des nerfs aboutissant à un cerveau qui ne remplit point le crâne ;
― Le cœur à un ventricule ;
― Le sang froid ;
― Enfin, l’oreille tout-à-fait intérieure.

Ainsi, les poissons offrant, dans leur organisation, une génération ovipare ; un corps sans mamelles, dont la forme est la plus appropriée à la natation ; des nageoires qui ne sont pas toutes en rapport avec les quatre membres des animaux les plus parfaits ; un squelette très-incom-