manière évidente, puisqu’à mesure qu’on avance dans la série des animaux, tous les traits de ressemblance entre l’organisation de ceux que l’on considère, et celle des animaux les plus parfaits, se perdent successivement.
Quelle que soit la nature du mouvement des fluides dans les animaux des classes que nous allons parcourir, ce mouvement s’opère par des moyens moins actifs, et va toujours en se ralentissant.
EN continuant l’ordre que nous avons suivi jusqu’à présent, le neuvième rang, dans le règne animal, appartient nécessairement aux arachnides ; elles ont tant de rapport avec les crustacés, qu’on sera toujours forcé de les en rapprocher et de les placer immédiatement après eux. Néanmoins elles en sont éminemment distinguées ; car elles présentent le premier exemple d’un organe respiratoire inférieur aux branchies, puisqu’on ne le rencontre jamais dans les animaux qui ont un cœur, des artères et des veines.