Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/209

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
179
de la chaîne animale.

manière évidente, puisqu’à mesure qu’on avance dans la série des animaux, tous les traits de ressemblance entre l’organisation de ceux que l’on considère, et celle des animaux les plus parfaits, se perdent successivement.

Quelle que soit la nature du mouvement des fluides dans les animaux des classes que nous allons parcourir, ce mouvement s’opère par des moyens moins actifs, et va toujours en se ralentissant.


LES ARACHNIDES.


Animaux respirant par des trachées bornées, ne subissant point de métamorphose, et ayant en tout temps des pattes articulées, et des yeux à la tête.


EN continuant l’ordre que nous avons suivi jusqu’à présent, le neuvième rang, dans le règne animal, appartient nécessairement aux arachnides ; elles ont tant de rapport avec les crustacés, qu’on sera toujours forcé de les en rapprocher et de les placer immédiatement après eux. Néanmoins elles en sont éminemment distinguées ; car elles présentent le premier exemple d’un organe respiratoire inférieur aux branchies, puisqu’on ne le rencontre jamais dans les animaux qui ont un cœur, des artères et des veines.