C’est encore ici que l’organe de la vue, qui est si utile aux animaux les plus parfaits, se trouve entièrement anéanti. Cet organe qui a commencé à manquer dans une partie des mollusques, dans les cirrhipèdes, et dans la plupart des annelides, et qui ne s’est ensuite retrouvé dans les crustacés, les arachnides et les insectes, que dans un état fort imparfait, d’un usage très-borné et presque nul, ne reparoît, après les insectes, dans aucun animal.
Enfin, c’est encore ici que la tête, cette partie essentielle du corps des animaux les plus parfaits, et qui est le siége du cerveau et de presque tous les sens, cesse totalement d’exister ; car le renflement de l’extrémité antérieure du corps de quelques vers, comme les ténia, et qui est causé par la disposition de leurs suçoirs, n’étant ni le siége d’un cerveau, ni celui de l’organe de l’ouïe, de la vue, etc., puisque tous ces organes manquent dans les animaux des classes qui suivent, le renflement dont il s’agit ne peut être considéré comme une véritable tête.
On voit qu’à ce terme de l’échelle animale, la dégradation de l’organisation devient extrêmement rapide, et qu’elle fait fortement pres-