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Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/32

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DISCOURS

caractères ; que l’examen des différens systèmes d’organisation qu’on observe parmi eux, et d’après lesquels on détermine les rapports plus ou moins grands qui fixent le rang de chacun d’eux dans la méthode naturelle ; enfin, que la distribution générale que nous formons de ces animaux, en considérant la complication plus ou moins grande de leur organisation, distribution qui peut conduire à faire connoître l’ordre même qu’a suivi la nature, en faisant exister chacune de leurs espèces ?

Assurément on ne sauroit disconvenir que toutes ces considérations et plusieurs autres encore auxquelles conduit nécessairement l’étude des animaux, ne soient d’un bien grand intérêt pour quiconque aime la nature, et cherche le vrai dans toute chose.

Ce qu’il y a de singulier, c’est que les phénomènes les plus importans à considérer n’ont été offerts à nos méditations que depuis l’époque où l’on s’est attaché principalement à l’étude des animaux les moins parfaits, et où les recherches sur les différentes complications de l’organisation de ces animaux sont devenues le principal fondement de leur étude.

Il n’est pas moins singulier d’être forcé de reconnoître que ce fut presque toujours de l’examen suivi des plus petits objets que nous pré-