Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/432

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tion des fluides sur les organes et la réaction des organes sur les fluides. C’est donc uniquement des relations qui existent entre ces trois objets que résultent les mouvemens, les changemens et tous les phénomènes de la vie.

Or, pour accommoder et rendre moins imparfaite la comparaison de la montre avec un corps vivant, il faut comparer la cause excitatrice des mouvemens organiques au ressort de cette montre ; et considérer ensuite les parties souples contenantes, conjointement avec les fluides essentiels contenus, comme l’équipage du mouvement de l’instrument dont il est question.

Alors on sentira, d’une part, que le ressort (la cause excitatrice) est le moteur essentiel, sans lequel, en effet, tout reste dans l’inaction, et que ses variations de tension doivent causer les variations d’énergie et de rapidité des mouvemens.

De l’autre part, il sera évident que l’équipage du mouvement (les organes et les fluides essentiels) doit être dans un état et une disposition favorables à l’exécution des mouvemens qu’il doit opérer ; en sorte que des dérangemens dans cet équipage peuvent être tels, qu’ils empêchent toute efficacité dans la puissance du ressort.

Sous ce point de vue, la parité est complète ; le corps vivant peut être comparé à la montre ; et il m’est facile de montrer partout le fondement de