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Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/49

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DES PARTIES DE L’ART.

véritablement le naturaliste. Dans cette vue, qui ne peut être que particulière à un petit nombre, ceux qui s’y livrent s’intéressent également à toutes les productions naturelles qu’ils peuvent observer.

Les besoins économiques et d’agrément firent d’abord imaginer successivement les différentes parties de l’art employées dans les sciences naturelles ; et lorsqu’on parvint à se pénétrer de l’intérêt d’étudier et de connoître la nature, ces parties de l’art nous offrirent encore des secours pour nous aider dans cette étude. Ainsi ces mêmes parties de l’art sont d’une utilité indispensable, soit pour nous aider dans la connoissance des objets particuliers, soit pour faciliter l’étude et l’avancement des sciences naturelles, soit enfin pour que nous puissions nous reconnoître parmi l’énorme quantité d’objets différens qui en font le sujet principal.

Maintenant, l’intérêt philosophique qu’offrent les sciences dont il est question, quoique moins généralement senti que celui qui est relatif à nos besoins économiques, force de séparer tout ce qui appartient à l’art de ce qui est le propre de la nature, et de borner, dans des limites convenables, la considération que l’on doit accorder aux premiers objets, pour attacher aux seconds toute l’importance qu’ils méritent.