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coupes, fondées toutes sur l’organisation des animaux; c'est la méthode rationnelle introduite dans la science par Guvier, Lamarck et Geoffroy Saint-Hilaire.

Cette introduction étant uniquement consacrée à Lamarck envisagé comme naturaliste, nous ne nous occuperons point de quelques ouvrages où il aborde la physique et la chimie : erreurs d’un puissant esprit, croyant pouvoir établir par le raisonnement seul des vérités qui reposent uniquement sur l’expérience, ou bien résurrections d’anciennes théories telles que celles du phlogistique, ces tentatives n’eurent même pas les honneurs de la réfutation; elles ne les méritaient pas. et doivent servir d’exemple à tous ceux qui veulent écrire sur une science sans la connaître et sans l’avoir pratiquée. C’est un travers assez commun, et nous voyons tous les jours produire avec éclat des objections contre les sciences physiques et naturelles ne prouvant qu’une chose : l’ignorance profonde de ceux qui les articulent. Leur point de départ est souvent une hypothèse philosophique ou un dogme théologique, bases fragiles qui ne résistent ni à l’observation quant aux faits, ni à l’expérimentation quant aux phénomènes. Les généralisations de Lamarck sur la géologie et la météorologie, sciences naissant à