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Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1873 tome 1.djvu/499

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ensuite des changements survenus dans les circonstances d’habitation, de manière de vivre, etc., en amènent dans les actions des animaux ; enfin, comment un changement dans les actions, devenu habituel, exige, d’une part, l’emploi plus fréquent de telle des parties de l’animal, ce qui la développe et l’agrandit proportionnellement, tandis que, de l’autre part, ce même changement rend moins fréquent et quelquefois nul l’emploi de telle autre partie, ce qui nuit à ses développements, l’atténue, et finit par la faire disparaître.
(Voyez les Additions à la fin du deuxième volume.)
Chapitre VIII. — De l’ordre naturel des animaux et de la disposition qu’il faut donner à leur distribution générale pour la rendre conforme à l’ordre même de la nature 
 266
Que l’ordre naturel des animaux, constituant une série, doit commencer par ceux qui sont les plus imparfaits et les plus simples en organisation, et se terminer par les plus parfaits, afin d’être conforme à celui de la nature ; car la nature, qui les a fait exister, n’a pu les produire tous à la fois. Or, les ayant formé successivement, elle a nécessairement commencé par les plus simples, et n’a produit qu’en dernier lieu ceux qui ont l’organisation la plus composée. Que la distribution ici présentée est évidemment celle qui approche le plus de l’ordre même de la nature ; en sorte que s’il y a des corrections à faire dans cette distribution, ce ne peut être que dans les détails : comme en effet je crois que les Polypes nus (p. 284) devront former le troisième ordre de la classe, et les Polypes flottants en constituer le quatrième.


SECONDE PARTIE

CONSIDÉRATIONS SUR LES CAUSES PHYSIQUES DE LA VIE, LES CONDITIONS QU’ELLE EXIGE POUR EXISTER. LA FORCE EXCITATRICE DE CES MOUVEMENTS, LES FACULTÉS QU’ELLE DONNE AUX CORPS QUI LA POSSÈDENT, ET LES RÉSULTATS DE SON EXISTENCE DANS CES CORPS

Introduction 
 349
Quelques considérations génèrales sur la nature, sur son pouvoir de créer l’organisation et la vie, et de compliquer ensuite la première, n’employant dans toutes ces opérations que l’influence des mouvements de divers fluides sur des corps souples, que ces fluides modifient, organisent et animent.
Chapitre premier. — Comparaison des corps inorganiques avec les corps vivants, suivie d’un parallèle entre les animaux et les végétaux 
 366
Que la différence est grande entre l’état des corps vivants et celui des corps inorganiques. Que les animaux sont essentiellement dis-