Page:Lamarck - Philosophie zoologique 2.djvu/223

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ne soient un rameau de l’échelle animale, nouvellement commencé par des générations directes. je sais seulement que, dans les animaux de la classe qui suit celle des vers, le système nerveux, beaucoup plus avancé dans sa composition et ses développemens, se montre sans difficulté et sous une forme bien prononcée.

En effet, en suivant l’échelle animale, depuis les animaux les plus imparfaits, jusqu’aux animaux les plus parfaits, ce ne fut, jusqu’à présent, que dans les insectes, que le système nerveux commença à être bien reconnu ; parce qu’il se présente, dans tous les animaux de cette classe, éminemment exprimé, et qu’il offre une moelle longitudinale noueuse qui, en général, s’étend dans toute la longueur de l’animal, et se trouve très-diversifiée dans sa forme, selon les insectes en qui on la considère, et selon leur état de larve ou d'insecte parfait. Cette moelle longitudinale, qui se termine antérieurement par un ganglion subbilobé, constitue la masse médullaire principale du système, et de chacun de ses nœuds, qui varient en grosseur et en rapprochement, partent des filets nerveux qui vont se rendre aux parties du corps.

Le nœud ou ganglion subbilobé qui termine antérieurement la moelle longitudinale noueuse des insectes, doit être distingué des autres nœuds