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Page:Lamare - Histoire de la ville de Saint-Brieuc.djvu/154

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dant dans son Augustin que Dieu a donné sa grâce à l’homme, mais qu’il lui a laissé le libre arbitre pour vouloir, et que d’ailleurs, sur ces points mystérieux, il faut s’en tenir fermement aux définitions adoptées par l’Église[1]. Ces traités dogmatiques, dont quelques-uns sont écrits en latin, ne donnent guère une idée de la verve oratoire qui a fait de son temps à Noulleau une si grande réputation.

Pour compléter la liste des lettrés et des savants briochins au xviie siècle, rappelons les noms déjà cités du chirurgien Grillant et du versificateur Gaisneau de La Ville-Claire.

Résumé. — Au xviie siècle, la ville de Saint-Brieuc a été dépeuplée plusieurs fois par la peste. Des travaux mal conçus, les impôts de guerre et la vénalité des charges municipales ont achevé de ruiner ses finances, si compromises déjà pendant la Ligue. La monarchie absolue a courbé sous son autorité seigneur et habitants, mais du moins elle a provoqué et dirigé l’organisation de la communauté de ville. C’est là le fait le plus saillant de cette période de notre histoire.

  1. « Sed etiam ad quod pervenimus certi, indubitati et ab ecclesia canonice definiti, in ea firmissime regula permaneamus. » (Augustinus Nolleavii).