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COMMENTAIRE


DE LA VINGT-QUATRIÈME MÉDITATION




Cette Méditation fut écrite encore dans l’été de 1820, à Ischia. C’est un Cantique des cantiques, mais avec des notes moins pénétrantes et des couleurs moins orientales que le chant nuptial de Salomon. C’est un défi à la poésie, qui n’a jamais su exprimer le bonheur comme elle exprime la douleur, sans doute parce que le bonheur est un secret que Dieu a réservé au ciel ; et que l’homme, au contraire, connaît la douleur dans toute son intensité.