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VIII


AU ROSSIGNOL





 
Quand ta voix céleste prélude
Aux silences des belles nuits,
Barde ailé de ma solitude,
Tu ne sais pas que je te suis !

Tu ne sais pas que mon oreille,
Suspendue à ta douce voix,
De l’harmonieuse merveille
S’enivre longtemps sous les bois !