Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 3.djvu/307

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» Mais le jour où le long des fleuves
Tu reviendras, les yeux baissés sur tes chemins,
Suivi, maudit par quatre veuves
Et par des groupes d’orphelins,
De ton morne triomphe en vain cherchant la fête,
Les passants se diront, en détournant la tête :
« Marchons, ce n’est rien de nouveau !
» C’est, après la victoire, un peuple qui se venge.
» Le siècle en a menti ; jamais l’homme ne change :
» Toujours ou victime, ou bourreau ! »