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Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 3.djvu/94

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Brise devant tes traits ton miroir de Venise,
Qui sait les retracer sans pouvoir s’animer ;
Mire-toi dans une âme où l’amour t’éternise :
Pour un miroir vivant, réfléchir c’est aimer !

Mon cœur nourrit aussi de sa séve une chose
Qui fait rêver du ciel, et qui fait dire : Hélas !…
À chaque heure du temps une larme l’arrose :
Quel est son nom ? — Soupir ! — Qu’embaume-t-il ? — Tes pas !