Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts,
Ouvrons (ouvrons) aux blancs amis nos bras libres de fers.
Un cri, de l’Europe au tropique,
Dont deux mondes sont les échos,
A fait au nom de République.
Là des hommes, là des héros.
L’esclave au fond de sa mémoire
Épelle un mot libérateur,
Le tyran se fait rédempteur :
Dieu seul remporte la victoire !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts,
Ouvrons (ouvrons) aux blancs amis nos bras libres de fers.
La Liberté partout est belle,
Conquise par des droits vainqueurs,
Mais le sang qui coule pour elle
Tache les sillons et les cœurs.
La France à nos droits légitimes
Prête ses propres pavillons ;
Nous n’aurons pas dans nos sillons
À cacher les os des victimes !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts,
Ouvrons (tendons) aux blancs amis nos bras libres de fers.
Bien, amis ! mais ce chant, que votre voix répète,
N’est pas pour notre oreille un vain jeu de poëte,
Ni sur un instrument le caprice des doigts !
Il se chante du cœur bien plus que de la voix :