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jocelyn.

Grotte des Aigles, 15 août 1795.

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Ô Christ, j’ai comme toi sué mon agonie
Dans ces trois doubles nuits d’horreur et d’insomnie !
Oh ! pourquoi cette voix dans mon Gethsémani
Ne me dit-elle pas aussi : « Tout est fini ? »

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Ma vie est un sépulcre où Dieu même condamne
Le souvenir : semblable à la lampe profane
Qui ne doit plus brûler dans la paix d’un tombeau,
Cœur mort, il faut encore éteindre ton flambeau ;
Il faut que si ton feu couve ou si ton sang saigne,
Toujours la main de glace ou l’étanche ou l’éteigne !
Oh ! vivre ainsi, mon âme, est un trop rude effort !
Pourquoi me réveiller ? Mon Dieu, la mort, la mort !