Page:Lamartine - Le tailleur de pierres de Saint-Point, ed Lecou, Furne, Pagnerre, 1851.djvu/109

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CHAPITRE V.



I.

Je redescendis dans un recueillement intérieur pareil à celui que j’emportais dans mon enfance en sortant des entretiens de ma mère, le soir, dans le jardin où elle faisait ses méditations pieuses sur Dieu, tout haut, avec ses petits enfants. J’entendais dans mon âme les paroles simples, quoique si pleines de sens divin, de ce pauvre disciple de la solitude. Le timbre même de sa voix résonnait dans