Et encore la gravure populaire datant de 1814, dont nous parlons dans notre chapitre des entrées solennelles, représentant l’arrivée à Paris du roi Louis XVIII. On y voit le pavillon de Le Doux, c'est-à-dire la barrière Saint-Denis, avec les adjonctions décoratives faites à l’occasion de cette cérémonie[1].
La jolie aquarelle de Palaiseau, vers 1819, montre l'une des quatre façades de ce pavillon. On y voit un portique ou péristyle de quatre colonnes supportant un attique sur lequel règne un fronton triangulaire. A droite est une guérite en pierre à toiture ronde et autour, une luxuriante profusion de verdure[2].
Il en existe aussi une gravure sur bois, de Forest, intitulée : Barrière Saint-Denis du côté du jardin, montrant deux frontons triangulaires dont l’un surplombe un avant-corps, et dont l’autre est soutenu par quatre colonnes. Ce pavillon est entouré d’un haut mur encadrant les arbres d’un jardin[3].
En voici encore un curieux dessin original, signé : F. Nezel ou Vezel ? sans date, au fusain et à la mine de plomb, montrant le bâtiment vu de trois-quarts, vers, le milieu du XIXe siècle[4].
Barrière des Vertus ou d’Aubervilliers. — Placée dans l'axe de la rue des Vertus ou chemin d’Aubervilliers, cette barrière se composait d’un seul bâtiment avec deux péristyles et un fronton[5].
Le 20 février 1790, les commis des fermes qui y sont de garde, dressent un procès-verbal constatant la rébellion de
- ↑ Musée Carnavalet. Estampes.
- ↑ Bibliothèque Nationale. Estampes. Collection Destailleur. Paris, t. I, p. 53.
- ↑ L'Illustration, 5 juillet 1845, p. 297. Le Tableau de Paris, par Texier, 1853, t. II, p. 331.
- ↑ Musée Carnavalet. Estampes.
- ↑ Dictionnaire des rues de Paris, par La Tynna, 1812, p. 473. Et Dictionnaire des monuments de Paris, par B. De Roquefort, 1826, p. 63.