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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

tences. Le dit moulin ayant appartenu, en 1685, à Guerbé, meunier, y demeurant[1].

Par sentence de décret du Châtelet de Paris, du 3 avril 1743, après saisie faite sur Noël Duval, meunier au Moulin de la bulle des Potences, le dit moulin est adjugé à Me Eustache Léger, procureur, moyennant le prix de 2.500 livres, adjudication faite pour et au profit du sieur Antoine Poton, marchand boulanger à Paris, rue de La Harpe[2].

Par contrat du 27 février 1753, les créanciers de Poton vendent à Me Augustin Flamant, procureur, « un moulin à vent, tournant, virant et travaillant, faisant blute farine, revêtu de tous ses ustensiles et bardeaux », sis sur le chemin des Potences, nommé Moulin du Poulet-Bleu, avec un bâtiment servant de logement au meunier, et le terrain autour de la butte du dit moulin, au prix de 3.750 livres. Il était tenu par Cesaire Taillegrain, meunier, et fut revendu à Jean-Antoine Le Duc, boulanger à Paris, au prix de 5.000 livres, 3 septembre 1774[3].

En 1780, « sur le chemin qui conduit de la rue Château-Landon à la Chapelle », fonctionne toujours sieur Le Duc[4].

Un plan levé au mois de novembre 1757, montre un moulin à droite du chemin des Potences en venant de Paris, à l’endroit où passe à peu près aujourd’hui le boulevard extérieur. Il est dessiné sur son socle de pierre et l’on y lit le texte suivant :

Moulin du poulet violet à M. Flamant, procureur, demeurant à Saint-Denis, de 3700 livres[5].

  1. Archives Nationales, S. 220 B.
  2. Archives Nationales. S. 6722 f* 83.
  3. Archives Nationales. S. 6722 f* 83.
  4. Archives Nationales. Z2 4687.
  5. Archives Nationales. N. III, Seine 315.