Dans la suite des temps on retrouve maintes fois les deux vocables juxtaposés, s’appliquant tantôt à l’église, tantôt à la paroisse. Un acte du 18 septembre 1672 dit : « Église Sainte Geneviefve de la Chapelle Sainct Denis[1] ».
Le texte suivant concerne spécialement la paroisse :
Je soussigné, Simon Meusnier, marguiller en charge de la paroisse de la Chapelle Saint Denis et Sainte Genaivieuve, confesse avoir receu de Hugent Lepreux la somme de trois livres quinze sols six deniers pour la fabrique de l’église, escheux à la Saint Martin d’hiver dernier passée, dont je le quitte quittance fait pour l’année 1710. Fait le cinq juillet 1712[2].
Dans la Description de la Généralité de Paris, en 1759, l’auteur tranche la difficulté en indiquant que l’église a deux patrons : sainte Geneviève et saint Denis[3].
Le Pouillé du diocèse de Paris, de L. Denis, en 1767, dit que la paroisse de la Chapelle était dans l’archiprêtré de la Madelaine, en la Cité, que Sainte Geneviève en était la patronne avec, pour collateurs, MM. de Saint-Denis.
D’anciens auteurs, il est vrai, ne prononcent aucun des deux noms en litige, et se contentent de citer celui du village. C’est ce que fait Guilbert de Metz en 1434, dans sa Description de la Ville de Paris sous Charles VI, où il dit, en parlant des portes de la Ville :
La porte Saint Denis : la sont forbours ou est Ieglise Saint Ladre ; a une lieue est leglise appellée la Chappelle. Item a deux lieues est labbaie de Saint Denis, laquele est dexcellent édifice[4]...
On trouvera d’ailleurs, au cours de cet ouvrage, un certain nombre d’actes émanant de l'abbaye de Saint-Denis, dans
