lesquels le monument est indiqué sous le nom d’église paroissiale de Sainte-Geneviève.
Les Religieux de Saint-Denis, possesseurs de la seigneurie de la Chapelle, sont donc seigneurs-patrons de l’église et paroisse du Village, et la cure est à la nomination de leur Aumônier, à cause de son office, ce qui les met dans l’obligation, percevant toutes les dîmes comme « curés primitifs », de payer un gros au desservant, ainsi que nous l’avons expliqué dans le chapitre premier.
Ce titre de curé primitif leur conférait des droits absolus sur la cure, tels que ceux de présentation et de dîme dont nous venons de parler, et d’autres encore, que nous trouvons dans une pièce du 15 mars 1307, en vertu de laquelle l’Aumônier devait dire ou faire dire en l’église de la Chapelle, un certain nombre d’offices et services, avec le droit à la cire et aux offrandes :
Vespres et messes haultes tous les dimanches et tous les annuels et demy annuels et les festes d’apôtres et toutes les festes de commandement, et deux messes basses de requiem, le mercredy et vendredy toutes les sepmaines pour les bienfaiteurs de la dicte église, et doibt deux cierges sur le grand autel, chacun d’une livre, etaux grandes festes ils doublent ; et prend, le dict Aumosnier, à cause du patronage de la dicte cure, le jour de la Chandeleur, les deux parta de la chandelle offerte de la grande messe et les deux parts de l’argent soixante sols parisis en offrande[1].
Cette part des chandelles se retrouve dans un manuscrit daté de 1396, disant : Item, Monseigneur l’aumosnier a en la dicte Ville de la Chapelle, chacun an, le jour de la Chandeleur, les deux parts de chandelles qui sont offertes à la messe, et le curé de la dicte Ville a la troisième partie[2].
Les services divins dont il est question plus haut, qu’à
