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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

au prône de la messe paroissiale et affichée, les principales obligations imposées.

L’ordonnance du Ier septembre 1707, prise, y lit-on, pour éviter tous prétextes d’une prétendue ignorance des lois et règlements, portait sur la tenue et les heures d’ouverture et de fermeture des cabarets ; sur le travail dans le village et aux champs pendant les dimanches et les fêtes ; sur la fréquentation des hôtelleries par des personnes suspectes ; sur le pâturage des bestiaux dans le terroir de la localité et la cueillette des fruits et légumes ; sur les amas de fumier et immondices dans les rues et dans les cours ; sur le stationnement des carrosses, chevaux et voitures devant les maisons et l'encombrement des voies et chemins, La pièce, fort curieuse d’ailleurs, se termine par la prescription imposée aux habitants de tendre des tapisseries devant leurs immeubles le jour de la procession de la Fête-Dieu ; et aux cabaretiers et aux hôteliers, de retirer ou de masquer leurs enseignes ou bouchons sur le passage de la dite procession. Le tout, avec l’énoncé des amendes et des peines infligées aux contrevenants[1].

Environ cinquante ans après, exactement le 2 décembre 1760, une autre ordonnance était signée du bailli, confirmant la plupart des prescriptions précédentes, et en ajoutant un certain nombre d’autres relatives à la vie rurale du village de la Chapelle, et aussi à la partie du village de la Villette dépendant de cette juridiction.

Nous citerons, parmi ces dernières prescriptions, la défense de blasphémer : « le saint nom de Dieu, de la sainte Vierge et des saints » ; la défense de s’attrouper et jouer

  1. Archives Nationales. Z* 602.