du 23 mars 1728, qui s’appliquent aux inscriptions-bornes apposées dans les rues de la Chapelle, et aux numéros des maisons à portes cochères de ces rues ; articles qui associent les seigneurs des paroisses situées en dehors des faubourgs, dans l’espèce les seigneurs de la Chapelle, à la grande opération des limites de Paris et de ses faubourgs :
Art. 1er. — Que les fauxbourgs seront bornes à la dernière maison de la paroisse et qu’il sera en outre posé une autre borne différente des premières à la dernière des maisons du côté de la campagne lorsqu’elles seront contiguës à celles des fauxbourgs, portant défenses de bâtir au delà.
Art. 2. — Qu’il sera mis sur les maisons à porte cochère et charetière de la campagne lorsqu’elles seront contiguës à celles des fauxbourgs, des numéros différens en commençant une nouvelle suite de numéros, et en y ajoutant une ou plusieurs lettres qui signifient la paroisse dont elles dépendent.
Art. 3. — Les juges des seigneurs qui ont droit de voirie dans leur paroisse pourront donner les permissions en se conformant aux dispositions des déclarations, à la charge d’enregistrement aux greffes des Bureaux des Finances et de l’Hôtel de Ville avant de commencer le bâtiment[1].
Le registre sur lequel nous avons trouvé les rues de la Chapelle dont il vient d’être question, est celui qui est consacré au faubourg Saint-Denis. Il contient non seulement un petit plan particulier de chacune de ces rues avec l’indication des maisons, mais aussi un plan général du dit faubourg comportant une figuration du village de la Chapelle, avec l’indication des emplacements de l’église, du cimetière, des bornes-limites, et la séparation des paroisses[2].
Les barrières ou bureaux de la Ferme générale de 1708 n’intéressent que d’assez loin notre travail, étant situés sur le territoire parisien. Il fallait néanmoins en franchir quelques-uns
