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LE SIÉGE DE PARIS.


ses francs-tireurs, ses mobiles, et tous, et toutes !

M. Trochu est informé que des travaux sont entrepris par les Prussiens aux approches de Versailles et dans Versailles pour défendre cette ville à outrance. « Les Prussiens savent, dit le général, que Paris est imprenable, ils ne se préparent point à le prendre, mais à lui résister ; il entre dans mon plan (le fameux plan, Alice, déposé chez Me Ducloux), de ne pas faire de petites attaques. Je sortirai avec cent mille hommes bien formés, trois cent cinquante canons, qui seront prêts plutôt que je ne l’espérais. Nous laissons Paris avec soixante-dix mille hommes de troupes, deux cent mille gardes nationaux, et nous entrons en campagne. »

Si cela était vrai, si M. Trochu était un grand général, eh bien, franchement, c’est peut-être à moi, qui ai toujours douté de lui, de ses talents militaires, que ses succès feraient le plus de plaisir !

M. Thiers est à Tours ; il paraît que nos affaires diplomatiques vont à peu près comme nos affaires militaires.