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JOURNAL D’UN BIBLIOPHILE

sor va rester pour ainsi dire enfoui. Car, dans une ville comme Manchester, combien y a-t-il de personnes qui pensent s’adonner aux études de littérature et d’histoire canadienne ? On les compterait sur le bout des doigts.

Et, même, je suis à peu près sûr que l’on n’en trouverait pas dix. Le seul moyen de faire fructifier la richesse intellectuelle est de la rendre accessible aux spécialistes d’un peu partout. Et comment ? Si ce n’est par la publication d’un Essai Bibliographique très complet et très fouillé, dont l’effet sera de multiplier cette collection, et non seulement d’en répandre la renommée, mais d’opérer tout le bien que l’Association a eu en vue en se l’appropriant.

Veuillez agréer, Monsieur et cher collègue, l’assurance du respect avec lequel je suis,

Votre très humble et dévoué,
Abbé Henri BEAUDÉ.