avait trouvé dans ma collection assez de documents rares pour lui aider à parachever son œuvre.
Il a dû être satisfait, car c’est lui, le R. P. Beaudé, qui a engagé l’Association Canado-Américaine à acquérir ma bibliothèque.
Plus tard, quand il fit publier le deuxième tome de l’histoire de l’Acadie, à la page 18, il faisait l’appréciation flatteuse suivante, en parlant du livre : " Neutral French or The Exile of the Nova Scotia ", par M. Williams :
« C’est dans l’admirable collection de Canadiana, formée avec tant de soin et de patience par M. A. Lambert, de Manchester, N.-H., que nous avons trouvé ce volume qui mérite d’être mieux connu, tant l’auteur a prouvé de courage et de jugement. »
Enfin, au mois de mai 1919, je vendais mes livres à L’Association Canado-Américaine, dont le bureau général est à Manchester, N.-H.
C’était dans mon voisinage et la bibliothèque devait être connue sous le nom de « Collection Lambert ».
Il était aussi compris par les nouveaux propriétaires que le privilège m’était donné de visiter ce lieu comme bon me semblerait.
Et en ai-je usé et abusé de cette aimable permission !