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LE MANDARIN.

— Ceci est-il dans le programme ? demanda le mandarin.

— À coup sûr.

— Très-bien, c’est un Anglais !

La porte s’ouvrit, et deux mulâtres en grande livrée parurent sur le seuil ; ils s’inclinèrent devant le philosophe et lui livrèrent passage.

Didier prit le bras du mandarin. On les introduisit dans une antichambre où on les laissa seuls pendant quelques minutes.

Pé-Kang examinait avec attention les armes sauvages qui couvraient les panneaux.

— Serait-ce un Indien ? dit-il.

Bientôt un domestique vint annoncer à Didier que son maître était prêt à le recevoir avec la personne qui l’accompagnait.

Pé-Kang et le philosophe traversèrent un salon à l’aspect duquel le mandarin murmura :

— C’est un Arabe !

Puis ils en traversèrent un autre qui lui fit supposer que le Solitaire pourrait bien être Russe.

Mais ce qui mit le comble à la surprise du fils