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LE MANDARIN.


XIX

LETTRE DE CHINE


Depuis quelques semaines Pé-Kang songeait au départ, mais ses amis insistant pour le garder, le mandarin hésitait à prendre une résolution définitive.

Sur ces entrefaites, il reçut du premier secrétaire d’État de la cour du Céleste Empire, la lettre suivante :


« Kouei-Liang, ministre du puissant chef du royaume carré, à Pé-Kang, fils du Maître.

« Le huit de la dixième lune.

« Tu sais que d’après les lois bienfaisantes de