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LE MANDARIN.

ceux qui l’entourent le dévouement raisonné et l’amour de la vertu.

— Bien dit ! ajouta le maître de la maison ; et les gouvernements étrangers auront confiance dans le représentant et dans le prince représenté.

De longues dissertations suivirent ; puis, les bons mots eurent leur tour et semblèrent s’arrêter de préférence sur le sérail des empereurs d’Orient.

Un ambassadeur turc défendit son prince d’une étrange manière : il alla jusqu’à prétendre que le gouvernement des reines n’était pas exempt des abus qu’on reprochait au chef du grand sérail. Il voulut en donner des exemples, mais un diplomate européen se hâta de l’interrompre.

— Puisque nous en sommes aux personnalités, dit quelqu’un, je demande qu’on mette l’empereur de Chine en accusation.

— Apprenez-nous donc, fit un lord de la haute chambre en s’adressant à Pé-Kang, pourquoi le gouvernement chinois s’obstine à nous