ver dans le désir du bonheur le bonheur lui-même !
La précieuse lecture achevée, Pé-Kang la recommença ; puis enfin il se mit au lit. Il rêva de tours de porcelaine, de foyers chinois, de lit nuptial, de cascades, d’éclairs, et d’amour. À son réveil, mille images confuses dansèrent devant ses grands yeux démesurément ouverts.
Le premier objet qui frappa la vue du jeune Chinois fut le livre de l’Amour.
— Mon beau et bon livre, s’écria-t-il, ne me quitte plus ; je te placerai dans ma ceinture, à côté de la feuille de bambou.
Tandis qu’il s’habillait, quelqu’un entra précipitamment ; c’était Durand.
— Eh bien ! fit-il dès la porte, votre enthousiasme a-t-il monté ?
Pé-Kang saisit la main de son ami.
— Cher monsieur, dit-il, j’affirme que ce livre résume l’idéal chinois !
— Je le veux bien, répondit Durand.
Le descendant de Koung-Tseu ajouta :